Les grandes villes comptent des milliers de points lumineux qui réclament une gestion méticuleuse. Il s’agit, d’une part, d’assurer la sécurité des biens et des personnes. D’autre part, l’objectif est de maîtriser la consommation d’énergie et de limiter les nuisances. Revenons sur les enjeux de l’éclairage public.
Maîtriser la consommation d’énergie
Selon l’Ademe (Agence pour la transition écologique), l’éclairage public représente 41% des consommations d’électricité des collectivités territoriales*. L’Ademe encourage ainsi les collectivités à renouveler leurs équipements obsolètes et énergivores pour réaliser des économies d’énergie. Le lampadaire classique peut notamment laisser place au lampadaire solaire LED puissant pour l’éclairage des rues, des allées et des espaces publics, comme les parcs. Ce lampadaire autonome capte l’énergie solaire dans la journée et la stocke pour la restituer à la nuit tombée. Certains modèles sont dotés d’un détecteur de présence humaine pour ne s’allumer que si nécessaire, comme c’est le cas du modèle SOLIS, proposé et vendu par CHICLED®, fournisseur français de solutions d’éclairage solaire.
Assurer la sécurité des personnes et des biens
L’éclairage public est indispensable pour assurer la sécurité des personnes. Dans les villes et hors zone urbaine, les lampadaires qui éclairent la chaussée permettent d’éviter les accidents de la route. Il faut néanmoins éviter un éclairage excessif, susceptible d’aveugler les automobilistes.
Pour réaliser des économies sans sacrifier la sécurité, il existe différentes solutions. Par exemple, vous pouvez retrouver des catadioptres et d’autres dispositifs réfléchissants non électrifiés. L’éclairage public est aussi essentiel pour réduire les zones d’ombre, qui sont propices à la criminalité. Un lampadaire solaire puissant sur un parking peut par exemple dissuader le vol de véhicules.
Mettre le patrimoine en valeur
Dans de nombreuses villes, l’éclairage public sert aussi à mettre en valeur des monuments, des quartiers, et à mettre en scène des espaces. Là encore, un « plan lumière » doit trouver un compromis entre éclairage efficace, esthétique, et consommation d’énergies limitées.
Réduire les nuisances lumineuses
L’éclairage public n’est pas sans effet sur l’environnement. Il peut perturber des espèces sensibles (oiseaux, insectes, chauve-souris, etc.). Dans les villes, l’éclairage excessif nuit en outre au sommeil des habitants et engendre des dérèglements hormonaux. Il est aussi nuisible à l’observation du ciel nocturne.
L’arrêté du 27 décembre 2018 prévoit un certain nombre de mesures pour réduire ces nuisances. Par exemple, l’extinction des lumières est effective, au plus tard, à 1h du matin. Il fixe aussi des valeurs maximales en lumen par mètre carré pour les différents types d’espaces urbains.
L’Ademe encourage les collectivités territoriales à réaliser un bilan de leur éclairage public. Pour cela, il est possible d’utiliser un outil de pré-diagnostic en ligne (Opepa). Elles peuvent aussi faire appel à un cabinet spécialisé. Les petites communes de moins de 10 000 habitants peuvent quant à elles se regrouper pour bénéficier du CEP (conseil en énergie partagé).
- https://expertises.ademe.fr/collectivites-secteur-public/patrimoine-communes-comment-passer-a-laction/eclairage-public-gisement-deconomies-denergie